1. |
Jupes aquariums
02:55
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[ouh-ouh]
Aux jours les plus chauds
Rendez-vous dans les jeux d’eau
Un étang, une piscine
La mer, l’océan, imagine
Oh, imagine
[ouh-ouh]
Croquer dans des fruits
Récolter l’eau
En faire un aquarium
Un étang, une piscine
La mer, l’océan, imagine
Saute avec moi
Oublie les lois
Sème tes désirs
Fais-toi plaisir
[ouh-ouh]
Saute avec moi
Oublie les lois
Sème tes désirs
Fais-toi plaisir
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2. |
Cristobal
03:36
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Il plane sur les dunes grises
Pour éviter de prendre place dans l’entreprise
De loin il peut entrevoir des somnambules
Des boulevards sans véhicules, des charognards
Oh Cristobal est un fugueur
Le plus insoumis de la Capitale
Mais si les voleurs sont seuls à s’envoler
Qu’ils raflent les couleurs de nos plus beaux étés
Qu’est-ce qu’il restera?
Des collines grises
Pavées de nos voix trop soumises
Si la mort tente de l’achever
Cristobal se laissera faire
Parce qu’à quoi bon vivre immortel si notre vie est morte amortie
Parce qu’à quoi bon suivre un modèle si celui-ci nous engourdit
Si les voleurs sont seuls à s’envoler
Qu’ils raflent les couleurs de nos plus beaux étés
Qu’est-ce qu’il restera?
Des collines grises
Pavées de nos voix trop soumises
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3. |
Sophie
04:31
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Sophie, ça t’dirait tu qu’on fuie?
Les voleurs, les cyniques, la froideur, la police
Les scandales, la pudeur, les coyotes, les critiques
Oh Sophie, ça t’dirait tu qu’on s’offre?
Se permettre une fois de s’étendre, de s’entendre
S’acheter sur crédit un quartier aux Fidjis
Si nos jambes se plaisent à contourner les bombes
Ou si on se fait prendre à défier les violences
On pourra toujours décrisser
Sophie je connais la route
Tu connais la fraude
Si l’excès de panneaux ralentis notre fuite
Trafique notre ombre
Permets-moi d’emprunter un chemin plus gauche
Que celui de gauche
Qu’on arrive au plus crisse ensemble à bon port
À quelque part
Si nos jambes se plaisent à contourner les bombes
Ou si on se fait prendre à défier les violences
On pourra toujours décrisser
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4. |
Parasols
03:26
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Mais d’où ont surgi tes paroles fantaisistes?
Toi somnambule et moi trop endormi
Pour me souvenir que quand l’on fuit
On s’éloigne, on résiste
À la pression des habitués, des endormis
Réveille-moi, arrache-moi
De mon sommeil, de mon coma
Si tu t’abandonnes emmène-moi
Loin de l’ombre, des parasols
Mais où sont partis les perdus, la folie?
Les soleils de minuit, les fantasmes infinis
Ils ont fui vers les îles des amours indociles
Des excès, des exils, qui habitent l’inutile
Réveille-moi, arrache-moi
De mon sommeil, de mon coma
Si tu t’abandonnes emmène-moi
Loin de l’ombre, des parasols
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5. |
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J’ai passé l’été à courir
À courir les émeutes
Les plus sursaturées
Mais c’que j’ai trouvé est rare
Est rare pour celui
Qui crache ses ennuis
Compte jusqu’à trois et la braise s'étouffera
Pour devenir cendre blanche
Une brume du dimanche
[ah-ah]
Ce dimanche de lenteur, allongés
Allongés sur le sol
Sur la paume de Baie-Saint-Paul
J’ai perdu d’vue les visiteurs
Étonné de la démesure
De nos désirs clairs-obscurs
[ah-ah]
Tu dansais sur juillet
Nos reflets ricochets
Bien distrait, je courais
Après des flamants roses
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