1. |
Petit singe
03:19
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Encore et encore j’aurai tout fait pour apprendre
Du petit singe qui rebondit de tout
Courir après toi me mène à ma propre chute
J’ai compris après être tombé de l’arbre
Un peu de tacte, un peu d’amour
N’a jamais fait de blessé
Faut-il encore
Savoir comment faire pour aimer
Même à la longue
Quand se fane
Une fleur dans le noir
On s’agrippe à la branche
Qui nous sert de support
Une larme
Que l’on pleure à l’effort
Pour qu’enfin
Se réveillent nos corps
Mais dis-moi petit singe
Comment restes-tu sain et sauf ?
Premier saut
Je suis tombé avant même de lui dire un mot
Le bleu du ciel
Maintenant étampé sur ma peau
C’est le destin qui se paie ma tête
Pas trop de doute un peu d’écoute
Devant un coeur abîmé
Tombé, relevé
Toujours prêt à recommencer
Malgré la honte
Quand se fane
Une fleur dans le noir
On s’agrippe à la branche
Qui nous sert de support
Une larme
Que l’on pleure à l’effort
Pour qu’enfin
Sur le tard se réveillent nos corps
Quand l’histoire
Se répète chaque soir
On s’agrippe à la branche
Qui nous sert de support
Une larme
Que l’on pleure à l’effort
Pour qu’enfin
Sur le tard se réveillent nos corps
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2. |
Emmanuelle
03:15
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Emmanuelle
Mon ciel a figé en mai
Devant l’été
Où es-tu ?
Je traverserai
Je ferme l’oeil
Une île où me reposer
Recommencer
Une lettre
À mes côtés
Je t’ai jamais retrouvée
Ce qu’il reste de toi c’est un papier
Des mots qui n’ont de sens
Que quand on les chante
Tu écris comme personne
Le rire est une oeuvre que tu façonnes
Je suis tombé sous le charme d’Emmanuelle
Je t’ai jamais retrouvée
Ce qu’il reste de toi c’est un papier
Des mots qui n’ont de sens
Que quand on les chante
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3. |
Depuis Marseille
03:15
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J’ai fixé le soleil, oeil pour oeil
Depuis Marseille
J’ai fixé le soleil, infidèle
Depuis Marseille
À qui la faute ?
On se pose sans repos, dos à dos
Crois-tu aussi qu’il crève l’oeil
J’ai le regard et le coeur lendemain de veille
Depuis Marseille
Où vas-tu quand vient le soir ?
La nuit, on pardonne à l’histoire
Et ça nous mène chaque fois à tort
À se revoir
Quand vient le jour on en essuie les coups
Ouais j’avoue que j’étais déjà ailleurs
À l’heure d’un fuseau en retard
Où sans un mot
J’avais cru dire au revoir
Au revoir mon amour
Trop tard
Un reflet dans la mer, peu à peu
Qui nous révèle
Je l’ai vu en retard, seul à seul
Et j’en ai perdu la vue
Comme on se jette un sort
Comme on déserte un vieux décor
Où vas-tu quand vient le soir ?
La nuit, on pardonne à l’histoire
Et ça nous mène chaque fois à tort
À se revoir
Quand vient le jour on en essuie les coups
Où vas-tu quand vient le soir ?
La nuit, on pardonne à l’histoire
Et ça nous mène chaque fois à tort
À se revoir
Quand vient le jour on en essuie les coups
Ouais j’avoue que j’étais déjà ailleurs
À l’heure d’un fuseau en retard
Où sans un mot
J’avais cru dire au revoir
Au revoir mon amour
Trop tard
Où vas-tu quand vient le soir ?
La nuit, on pardonne à l’histoire
Et ça nous mène chaque fois à tort
À se revoir
Quand vient le jour on en essuie les coups
Ouais j’avoue que j’étais déjà ailleurs
À l’heure d’un fuseau en retard
Où sans un mot
J’avais cru dire au revoir
Au revoir mon amour
Trop tard
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4. |
À la manière de
03:33
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À la lumière de toujours
Vérité qui souffre et qui se révèle tard
À la manière de l’amour
L’abeille butine, aspire et ensuite part
À la merci d’un détour
Voyages déviés où l’on se croit assez fort
Brûle, brûle
Jeune flamme
Prends mon âge
Sans un blâme
Sous l’orage
Ton feu de paille
Hourra aux jeunes amours
Qui ont droit aux louanges en pays étranger
À la manière jalouse
Je quitte et le gîte, refuse l’offrande
J’ai tout vu ici, là y’a pu rien à prendre
J’ai tout su ici, là y’a pu rien à croire
Brûle, brûle
Jeune flamme
Prends mon âge
Sans un blâme
Sous l’orage
Brûle, brûle
Jeune flamme
Prends mon âge
Sans mon blâme
Sous l’orage
Ton feu de paille
Retour à la maison
Retour à la maison
Retour à la maison
Retour à la maison…
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5. |
Onze
03:10
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Blanche
La ville en décembre
C’est sur la glace
Qu’on se pose et qu’on y pense
Pense
Tire à boulet rouge
Mais prends le temps
La question mérite réponse
Onze
Onze jours à l’ombre
Rouge de honte
À en tirer leçon
Cent fois
J’ai croisé les doigts
J’ai fui le nid
Comme moi tu étais loin déjà
Qu’est-ce ce que ça dit sur toi ?
Surtout prends ton temps
Carte blanche pour toi
J’te cacherai pas, non
La nuit est lente pour moi
Mais peu importe ton choix
Tu sais que je ne t’en veux pas
Mais qu’est-ce que ça dit sur moi ?
Mais qu’est-ce que ça dit sur moi ?
Plonge
Au creux de tes songes
Je serai ici
Même à bout de patience
Si l’eau est amère
Semblant de réponse
On jette ou on lève l’ancre
Mais vise droit dans la fente
Tu sais, c’est de bonne guerre
D’affronter le fond
Quand la ville gèle en hiver
Trop souvent on veut se taire
Bouge
Je trouverai refuge
Ce qu’il me faut
Surtout prends ton temps
Carte blanche pour toi
J’te cacherai pas, non
La nuit est lente pour moi
Mais peu importe ton choix
Tu sais que je ne t’en veux pas
Mais qu’est-ce que ça dit sur moi ?
Mais qu’est-ce que ça dit sur moi ?
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6. |
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Entre deux
Quand rien ne bouge et ne vit
Un soupir d’indiscipline
À bout de souffle et de vœux
Ma lubie frôle le crime
Où se déposer ?
Quand le soleil s’incline
Mais que le rire cache une intrigue
Est-ce que c’est là
Qu’on avoue la fatigue
D’avoir couru le risque
D’un amour à contre-jour
Rendez-vous au détour
De la nuit
Quand rien ne bouge et ne vit
Mais qu’au fond tout est permis
Vois où
Nous aurait mené l’aube
Je sais ça rend fou
De voir le jour comme une faute
De penser demain côte-à-côte
Un futur à genoux
Mais là-bas le rond-point
Je le vois, il est là
Est-ce que c’est ça ?
Quand rien ne bouge et ne vit
Quand rien ne bouge et ne vit
Un feu au fond de la nuit
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7. |
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Jeunesse se termine
Maintenant apprendre à mieux
Aimer puis s’inquiéter, sous le sort
D’un piège d’insomnie
Une pensée pour toi, mon ami
Pour tes yeux en renfort
Souvenir parmi peu
J’aimerais
Les retrouver
Et oublier
Nos ennuis, les tracas
Quitter la lumière bleue
Celle qui me tient éveillé
Mais quand même te porter
Cette nuit avec moi
Couchés au bout du quai
Petit paradis de calme
Petite chanson pour toi
Qui inspire cette montée
Toi que j’ai peu appelé
L’année de ta rémission
Pause publicitaire
Seul défile mon doute
Outre-vie ou autre temps
Je ne sais plus
Mais je sais que tu m’attends
Moi j’aimerais
M’endormir comme vous
Contre tout vent
Rire et finir la journée
Mais je suis dû
Pour réviser ma vie
Dans le néant de
Mes nuits
Viens honorer
Pour une fois ton combat
J’éteindrai la lumière
Celle qui me donne l’illusion
De t’avoir près de moi
Allons rire de la nuit
S’étendre sur mon toit
Lui chanter des conneries
Colorer le ciel en bleu
Y peindre un peu de tes yeux
Refaire une beauté aux dieux
Qu’il fait mal de tomber
Du toit qui me gardait
Loin du sol, loin du jour, loin de la vie
Où est passée la tienne ?
Dans mes rêves, dans mon lit
Je présume
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8. |
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9. |
La nuit s'achève
02:57
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Aujourd’hui l’aube pour moi seul
J’ai le matin pressé
L’envie de le vivre tout à la fois
Levé d’un rêve où j’allongeais le pas
Figée, figée, vieille poussière à l’oeil
Vestige sur le point de devenir un débris
D’une porte que ce soir j’aurai fermée à l’aveugle
Cette nuit j’ai pensé à nous
Je me suis imprégné de tout
Un refrain qui se montre enfin
Maintenant prêt à te dire
Aujourd’hui je dois faire détour
Retrouver mon chemin
Devancer le réveil matin
Tu le prendras bien, j’en doute
Mais demain sera mieux
Je suis parti sans te dire
Que je m’en vais
Il y aura place à combler dans ton lit
Et un aveu sur la table de chevet
Prends le temps ce matin
Mais n’oublie pas que déjà
Demain n’attend plus que toi
La nuit s’achève
Un silence qui attend dans la cour
Un appel à la fin
Une épaule après le refrain
À jamais je dois faire détour
Retrouver mon chemin
Embrasser le soleil au loin
Pas un mot ne se rajoute
C’est fini et c’est mieux
La nuit s’achève
Mon amour
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10. |
Qu'il m'a fait bon
02:55
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Qu’il m’a fait bon aujourd’hui d’enfin te croiser
Entre nous, trois étés
Café en main, ni chaud ni froid, sourire coincé
Une branche d’olivier
On était jeunes, on voyait grand, c’en est cliché
Faits et gestes oubliés
La bûche brûle, elle a repris feu
C’est au tour de nous deux
Le vent se lève, tisons sur ma peau
Qu’elle est vieille aussitôt
Qu’il m’a fait bon aujourd’hui d’enfin te croiser
Trop de jours séparés
Sur une grille tracée à la craie j’ai connu
Un ami sans chemin
Un jour la pluie a décoloré la rue
Effacé nos dessins
Combien de temps peux-tu m’accorder ?
J’ai la voix éraillée
La bûche brûle, elle a repris feu
C’est au tour des aveux
Qu’il m’a fait bon aujourd’hui d’enfin te croiser
Trop de jours séparés
Café en main, ni chaud ni froid, sourire coincé
Le temps révèle la valeur de l’entente
S’il ne tient qu’à lui-même
Mais pour nous deux, il fit office de voleur
Intrusion qui tache la maison
Suis-je le seul qui court après notre passé ?
Qui me manque, qui me manque
Ça me manque
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11. |
À l'étang des roseaux
04:17
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Mes yeux entraînés à se sauver de ton regard
Déformation de mon plus grand désir désavoué
Je reste encore sur place et vois les jours qui passent
Une envie d’aller regagner la nuit
Un repos, un abri, à l’écart de la mémoire et l’oubli
Je cherche encore la voie pour sortir de ce secret
Ça tient qu’à moi, je sais, je suis l’auteur et le menteur
Subis la loi que tu crées, l’adage est vieux comme le monde
S’il-te-plaît laisse-moi enfin te répondre
Une seconde, juste le temps
Que je rende un peu à ce que j’ai
Aimé jusqu’au bout
Demi-tour en solo
Plein le dos de ces faux rendez-vous
Que soient dits entre nous
Nos remous, nos complots
Tout c’qui faut pour qu’après je t’avoue
Érodé par l’amour de trop
À l’étang des roseaux je soufflerai
Devant le calme de l’eau
À la recherche du temps
Pas le nôtre, lui qui ride ma peau
Et qui tôt, dans le creux des remous
S’épuisait malgré nous
Jusqu’au bout de l’écho
Et j’irai jusqu’au bout
Demi-tour en solo
Plein le dos de ces faux rendez-vous
Que soient dits entre nous
Nos remous, nos complots
Tout c’qui faut pour qu’après je t’avoue
Que ça me rend fou
Demi-tour en solo
Plein le dos de ces faux rendez-vous
Que soient dits entre nous
Nos remous, nos complots
Tout c’qui faut pour qu’après je t’avoue
À la recherche du temps
Pas le nôtre
Lui qui ride ma peau
Et qui tôt
Dans le creux des remous
S’épuisait malgré nous
Jusqu’au bout de l’écho
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12. |
Penchant
03:33
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|||
J’ai un penchant pour les mots
Qui veillent à ceux qui en manquent
J’aime qui aime, qui dort et qui danse
Jusqu’à la fin
Des évidences
J’ai un penchant pour les gens
Qui se perdent joliment
Jusqu’à la fin
J’échangerais contre mes mélodies
Un voyage un peu flou
À jamais avec vous
Aujourd’hui je te suis
Au bout de ta voix
Une chanson où je ris
Où j’oublie le mantra
I’m in love again
I’m in love again
I’m in love again
Bleu de Klein ou rouge feu
Moi je penche pour tes yeux
J’y ai trouvé le jour
Avant l’heure de l’aube
Jusqu’à la fin
Jusqu’à la fin
Aujourd’hui je te suis
Au bout de ta voix
Une chanson où je ris
Où j’oublie le mantra
I’m in love again
Aujourd’hui je vous suis
Jusqu’au cinéma
Une chanson où je dis
Tout à la fois
J’ai oublié le temps
Au bout de ma voix
I’m in love
I’m in love again
I’m in love again
I’m in love again
I’m in love
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